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Sujet: Brouillon. Ven 20 Mar - 18:21 |
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Elle me regardait, le souffle coupé et les pupilles dilatées. Elle savait qu'elle ne devait surtout pas céder à la panique, me faire croire qu'elle allait bien. Qu'elle n'avait pas peur de moi. Elle me ressemblait, je l'observais sous toutes les coutures : Les mêmes yeux pensifs et absents, la même bouche légèrement tordu, le même nez fin et long. Même ses cheveux étaient de la même couleur que les miens : De longues frisettes blondes cendrées. Les mêmes traits, voilés par la gêne, l'effroi et la torture mentale. Elle se posait simplement des questions, je ne devais pas m'en faire. Je gavais mon esprit d'hypocrisie, et de multiples excuses récusables pour oublier qui j'étais. Omettre ma criminalité, mon passé. Mettre de coté toutes les cicatrices physiques et morales dues à la prison, et n'être qu'une mère. Je tentais de me rapprocher d'elle alors que nous marchions cote à cote, sous un parapluie noir. Tout était bien sombre, la pluie tombait en trombe. Cette situation m'arrangeait, les nuages bas et obscurs m'empêcheraient de la dévisager, et la pluie battante meublera la discussion.
Elle évitait tout contact corporel, et se pencha vers la droite, laissant la moitié de sa chevelure se mouiller : "Ne t'inquiètes pas pour moi, un peu d'eau ne me fera pas de mal" Le silence, posé sur mes épaules, pesait une tonne. Je me devais de casser le mur invisible et pourtant ubiquitaire qui s'était construit entre nous, durant ces 10 ans.
Je pris parole, avant de le regretter : "Tu as grandi, et dire que j'ai raté toute ton adolescence. Je regrette. J'ai fait tout ça pour toi et ton frère. Je l'ai fait pour nous. J'ai beau avoir gâché une partie de ma vie, ça valait le coup, non ?" Elle se pétrifia au beau milieu de la route, me laissa parcourir au moins 10 mètres seule. Elle jeta le parapluie foncé par terre, et puis rien. Elle jeta violement sa tête en arrière, et laissa l'eau lui brouillait tous ses sens. Son visage devint dégoulinant, mouillé. Je ne savais pas si c'était la pluie, ou ses pleurs qui avaient fait couler son maquillage, mais elle semblait abattue. Ses lèvres tremblaient bien plus que le reste de son corps, parfois, ses yeux fermés clignaient. Je ne bougeais plus non plus, attendant qu'elle reprenne vie. Qu'elle m'adresse la parole, même une injure m'aurait suffit. La patience n'était pas une de mes qualités, je ne pouvais contenir ma nervosité, mon empressement. Ma bouche, noyée par les gouttes d'eau finie par obéir a mon désir, et s'ouvrit pour lâcher un cri strident, cassé vers la fin. Elle releva la tête, comme étonnée par mon comportement puéril. "Tu veux que je réponde ? La seule réponse que tu auras de ma part c'est : Vas te faire foutre. Pendant 10 ans, j'ai patienté. Tous les jours, je m'asseyais prés de la fenêtre, espérant que tu reviennes saine et sauve t'occuper de moi et de James. Tu sais, James, ton fils. Celui qui pleurait tous les soirs, me demandait toutes les nuits ou tu étais passée, et pourquoi tu nous avais laissé, ne sachant pas quoi lui répondre, je mêlais mes pleurs aux siens. On a vécu dans la peur que tu ne nous reviennes jamais. On t'a cru morte ! Et toi, la seule chose que tu dis à ta fille, c'est que tu ne regrettes pas d'avoir tenter de tuer ton propre mari ?! D'avoir délaisser tes propres enfants, pour assouvir une de tes folies ?! Tu penses que je vais compatir ? Pauvre maman... Je ne sais même pas pourquoi je t'appelle comme ça. Je ne t'ai presque jamais connu, pourquoi devrai-je accepter maintenant de le faire ?" Mes jambes me lâchèrent, et je m'écroulais par terre, sur le gravier dur et mouillé de la ruelle, à proximité de la prison de LayStreet. J'aimerai avoir quelques avis, négatifs ou positifs, peu importe, tant que c'est fondé. Merci d'avoir lu
Dernière édition par Alice Cullen le Sam 21 Mar - 13:28, édité 2 fois
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Sujet: Re: Brouillon. Ven 20 Mar - 19:20 |
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j'adore le style *-* une suite une suite une suite!!!! =)
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Sujet: Re: Brouillon. Mar 24 Mar - 22:49 |
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Pour mieux comprendre : Ce qui a été posté en premier est une sorte d' épilogue. J'ai commencé par un extrait de la fin, puis je débute avec un vrai chapitre (Comme dans la Saga.) Et dans l'extrait, le narrateur était Cristal, or là c'est une narration extérieur (?) 03 Mars 1999 : « Comment oses-tu lever la main sur moi ?! » « Tu feras quoi ? Porter plainte ? » Les bruits perçants d’une énième dispute voyageaient dans toute la maison, s’abattant sur les murs défraîchis de la vieille maisonnette. Incessants. Tous les jours, à chacune de leur rencontre, le couple Walker se contredisait, se critiquait pour des raisons secondaires et négligeables : Qui fera la vaisselle, qui a laissé la fenêtre ouverte. La vie quotidienne devenait enfer. Les années défilaient, les querelles devenaient violentes. Chacun utilisait une manière plus brute pour blesser l’autre. Dans la pièce la plus éloignée du champ de bataille, le salon, dormait une jeune fille aux airs délicats, enveloppée dans une longue robe, taillée dans un tissu bon marché. Rien en elle n’était particulièrement attirant, une silhouette élancée sans aucune forme, des cheveux couleur charbon, frisés, des yeux rougis. Aucun charme particulier. Elle jeta sa vieille couverture violette, tachée de sang, par terre, puis sauta les yeux toujours clos avant d’atterrir nonchalamment sur le vieux parquet envahit par une multitude d’habits. Sa frêle cheville était emmaillotée par une chaîne en argent, roulée 3 fois sur elle-même, embellie par un pendentif ocre. Sans justification, elle s’approcha du mur droit, décoré d’une multitude de poster aux slogans douteux, et donna un vif coup de poing, froissant par la même occasion l’une des rares images, où il subsistait quelques couleurs vives, avec une signature appliquée, suivie d’une phrase pleine de fautes d’orthographe : « Byn à twa ma fane chairi, Héliz. » Pendant un infime instant, les perpétuels mugissements s’interrompaient, plongeant la maison dans un calme plausible, puis récidivèrent, encore plus virulents qu’auparavant. Suivis d’un fracas de verre. « A croire qu’ils ne se la bouclent jamais ! » marmonna-t-elle dans sa barbe. Les bras croisés sur sa, quasi inexistante, poitrine elle s’adossa contre le mur, martyrisant son dos avec toutes sortes de clous, plantés là, pour y accrocher des portraits de familles où tout le monde arbore un sourire hypocrite. Mais le Happy End tant convoité se vit bouleverser par une grossesse inattendue. Le refus catégorique de Cristal Walker (mère de famille parfaite) vis-à-vis de l’avortement provoqua la fin prématurée du couple. Tout ces évènement, Heliz ne leur prêtait aucune attention. Après tout, c’est le passé, ce qui est fait est fait et rien ne changera à présent. La tournure qu’avaient prit les choses lui convenait. Elle n’était plus la petite fille parfaite, s’accordant précisément avec les stéréotypes. Elle donna un coup de pieds à la porte. Un heurt ferme déclenchant un léger écho, ne stoppant pas, cette fois, l’altercation. « Font chier ! » brailla-t-elle, en entrebâillant le portique bien amoché par ses coups quotidiens, attendant une quelconque réponse. Rien. Voyant le désintéressement de ses parents, elle souleva l’ourlet de sa robe, telle une danseuse de French Cancan et se mit à faire des vagues avec. L'un des derniers souvenirs qu'elle avait de sa soirée de la veille. Elle poursuivit sa représentation, la porte toujours ouverte, jusqu'à ce qu’un enfant, à peine grand comme trois pommes, aux joues rosâtres et aux boucles noires soyeuses fit son entrée. Les yeux comme des soucoupes, il observa sa grande sœur se donnant en spectacle. - « Qu’est ce que tu fous là, bâtard ? » Lui chuchota-t-elle. L’enfant, suçant son pouce ne lui répondit pas. Trop jeune. Elle se déshabilla rapidement, arrachant l’un de ses piercings à l’oreille, et lui jeta la robe sale à la figure, le faisant tomber à la renverse, avant de claquer la porte. - « Jeune et déjà un petit pervers ! » dit elle, avant de rire, d’une voix embrouillée et éraillée. Son ton était brouillé par le nombre indéfini de cigarettes brûlées l’une sur l’autre, et de bouteille d’alcool bu cul sec. Son hilarité se prolongea durant de longues minutes, elle se demandait comment auraient réagit ses ‘potes’ dans une situation pareille, si ils auraient mêlé leurs rires au sien. Elle était assise par terre, sur sa couette crasseuse, la tête posée sur son oreiller maculé de substances suspectes, nue. Elle fredonnait une de ses chansons ‘de malades’, trop dans les aigues, poussait des cris de lamentation lorsque son oreille de novice percevait l’une des fausses notes les plus prononcées qu’elle crachait. Elle continuait à se prendre pour une rock star en se levant sur son lit, toujours déshabillée, imitant une guitariste professionnelle, jusqu'à ce qu’elle entende son petit frère hurlait à la mort, puis un « Chut » prononcé avec des accents d’impatience.
Dernière édition par Alice Cullen le Jeu 26 Mar - 23:32, édité 1 fois
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Sujet: Re: Brouillon. Mer 25 Mar - 12:06 |
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decidemment je trouve que tu écrit vraiment bien alice *-* bravo moi en tout cas j'adore n_n
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Sujet: Re: Brouillon. Mer 25 Mar - 12:42 |
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Merci beaucoup pour tes encouragements, ça me fait réellement plaisir ! D'ailleurs, je suis contente, tu as compris l'histoire. (Pas comme certaines personnes, n'est ce pas Bella ? )
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Sujet: Re: Brouillon. Jeu 26 Mar - 23:11 |
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- Alice Cullen a écrit:
Elle me regardait, le souffle coupé et les pupilles dilatées. Elle savait qu'elle ne devait surtout pas céder à la panique, me faire croire qu'elle allait bien. Qu'elle n'avait pas peur de moi. Elle me ressemblait, je l'observais sous toutes les coutures : Les mêmes yeux pensifs et absents, la même bouche légèrement tordu, le même nez fin et long. Même ses cheveux étaient de la même couleur que les miens : De longues frisettes blondes cendrées. Les mêmes traits, voilés par la gêne, l'effroi et la torture mentale. Elle se posait simplement des questions, je ne devais pas m'en faire. Je gavais mon esprit d'hypocrisie, et de multiples excuses récusables pour oublier qui j'étais. Omettre ma criminalité, mon passé. Mettre de coté toutes les cicatrices physiques et morales dues à la prison, et n'être qu'une mère. Je tentais de me rapprocher d'elle alors que nous marchions cote à cote, sous un parapluie noir. Tout était bien sombre, la pluie tombait en trombe. Cette situation m'arrangeait, les nuages bas et obscurs m'empêcheraient de la dévisager, et la pluie battante meublera la discussion.
Elle évitait tout contact corporel, et se pencha vers la droite, laissant la moitié de sa chevelure se mouiller : "Ne t'inquiètes pas pour moi, un peu d'eau ne me fera pas de mal" Le silence, posé sur mes épaules, pesait une tonne. Je me devais de casser le mur invisible et pourtant D'UBIQUITÉ qui s'était construit entre nous, durant ces 10 ans.
Je pris parole, avant de le regretter : "Tu as grandi, et dire que j'ai raté toute ton adolescence. Je regrette. J'ai fait tout ça pour toi et ton frère. Je l'ai fait pour nous. J'ai beau avoir gâché une partie de ma vie, ça valait le coup, non ?" Elle se pétrifia au beau milieu de la route, me laissa parcourir au moins 10 mètres seule. Elle jeta le parapluie foncé par terre, et puis rien. Elle jeta violement [violemment] sa tête en arrière, et laissa l'eau lui brouillait tous ses sens. Son visage devint dégoulinant, mouillé. Je ne savais pas si c'était la pluie, ou ses pleurs qui avaient fait couler son maquillage, mais elle semblait abattue. Ses lèvres tremblaient bien plus que le reste de son corps, parfois, ses yeux fermés clignaient. Je ne bougeais plus non plus, attendant qu'elle reprenne vie. Qu'elle m'adresse la parole, même une injure m'aurait suffit. La patience n'était pas une de mes qualités, je ne pouvais contenir ma nervosité, mon empressement. Ma bouche, noyée par les gouttes d'eau finie par obéir a mon désir, et s'ouvrit pour lâcher un cri strident, cassé vers la fin. Elle releva la tête, comme étonnée par mon comportement puéril. "Tu veux que je réponde ? La seule réponse que tu auras de ma part c'est : Vas te faire foutre. Pendant 10 ans, j'ai patienté. Tous les jours, je m'asseyais prés de la fenêtre, espérant que tu reviennes saine et sauve t'occuper de moi et de James. Tu sais, James, ton fils. Celui qui pleurait tous les soirs, me demandait toutes les nuits ou tu étais passée, et pourquoi tu nous avais laissé, ne sachant pas quoi lui répondre, je mêlais mes pleurs aux siens. On a vécu dans la peur que tu ne nous reviennes jamais. On t'a cru morte ! Et toi, la seule chose que tu dis à ta fille, c'est que tu ne regrettes pas d'avoir tenter [tenté] de tuer ton propre mari ?! D'avoir délaisser [délaissé] tes propres enfants, pour assouvir une de tes folies ?! Tu penses que je vais compatir ? Pauvre maman... Je ne sais même pas pourquoi je t'appelle comme ça. Je ne t'ai presque jamais connu, pourquoi devrai-je accepter maintenant de le faire ?" Mes jambes me lâchèrent, et je m'écroulais par terre, sur le gravier dur et mouillé de la ruelle, à proximité de la prison de LayStreet.
J'aimerai avoir quelques avis, négatifs ou positifs, peu importe, tant que c'est fondé. Merci d'avoir lu Le texte est parfait Alice, ça ne m'étonne pas venant de toi. Hormis quelques fautes d'orthographe [soulignées et corrigées]. Fais aussi attention aux accents sur les "a".
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Sujet: Re: Brouillon. Jeu 26 Mar - 23:30 |
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Hum... Merci, pour le corrigé et l'encouragement. Tu connais mon effarante affection pour les accents
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Sujet: Re: Brouillon. Mer 1 Avr - 0:16 |
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Suite assez simplette, mais que j'aime bien : « Héliz ! Viens ici tout de suite !» « Lâche moi un peu ! » Accoutumée aux haussements de tons, l’adolescente ne fit que tournailler la tête vers la gauche, et laisser son esprit cracher les premières inepties qui lui passaient par la tête. Elle ne daigna même pas s’approcher de la cuisine, origine du hululement. Au contraire, elle agrippa un vieux pantalon troué bleu, qui traînait entre le pied du lit, et la jointure de la porte, ainsi qu’un haut servant à fermer sa fenêtre. Un gros pull rouge sang, moisi et dégoulinant d’eau de pluie. Sans même un frisson, elle enfila rapidement le large tissu sur son corps dénudé. Elle traîna des pieds jusqu’au couloir, chaussa une chaussure aux premiers abords masculine, et l’autre, à talons, de sa mère, avant d’accourir vers sa fenêtre, cette fois ouverte. Elle fit attention à ne pas briser le farouche silence qui pesait sur la maison, puis se pencha légèrement vers l’avant, et se balança au dehors. Malgré l’infime distance entre la fenêtre et le sol, Héliz dût atterrir forcement, sur le dos. Bien qu’un amas de feuilles mortes fut posée là, ‘’au cas ou‘’, elle se gratta le dos de douleur. Ce qui restait de netteté, sur l’évadée, fut terni par une fange humectée d’eau, résultant d’un orage. Si elle était sortie, laissant derrière elle les ordres de sa mère, les cris, ce n’était que par pure provocation. Elle tentait de se prouver qu’elle était libre, et qu’aucune personne ne pouvait dicter ses actes. Alors qu’elle prenait soin de rester feutrée, faire des efforts pour que les crépitements des feuilles sèches et fanées soient étouffés, mais ses pénibilités fussent superflues. Occultée par les intonations criardes de ses pensées, les pas prompts et imprédictibles de Cristal, plus précisément des talons rouges de 7 cms qui s’enfouissaient un peu plus a chaque dans la boue, s’approchaient redoutablement de la fugitive. Prise de panique, Héliz expérimenta la dérobade. Vainement. Sa mère lui avait saisit le bras, puis de l’autre main, le menton. Bien qu’elle fût de petite taille, la génitrice idéale tenait fermement sa progéniture captive. D’une voix maternelle, onctueuse elle gronda : « Tu es insouciante ! Par un temps pareil, habillée comme … Comme… bégaya-t-elle Mal habillée. Où comptais-tu aller ? » « Je t’en pose des questions, moi… » « Ce n’est pas pareil ! Je suis ta mère ! Celle qui t’a protégé mois après mois, des années ! » « Tu t’es autoproclamée comme telle, ou t’es allée voir un psy pour qu’il t’apprenne comment faire du chantage émotionnel ? » « Où est donc passée ma petite fille ? » Héliz se querella avec ses propres cheveux emmêlés, et les dépareilla en deux grosses touffes nouées. Deux couettes. Puis s’arracha un sourire béat, et sa voix rauque devint enfantine et impubère : « Celle-ci ? » Fredonna-t-elle, le regard plein de dégoût pour elle-même « Oui ! Cette fille, ma fille ! » « Elle a crevé ! » Gronda l’adolescente, hors d’elle. Son timbre originel, reprit, elle se libera de l’emprise de sa mère, et contourna la silhouette potelée, féminine postée devant elle. Telle une statue, elle observa sa fille partir. Pas après pas, la quitter. Se disjoindre un peu plus, à chaque enjambée, de l’influence familiale.
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Sujet: Re: Brouillon. Jeu 2 Avr - 5:13 |
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chaque pas dans la boue, ? :| a part ce petit détail c'est super!!!!!!!!!!! =)
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Sujet: Re: Brouillon. |
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