Renée Dwyer
"and nothing else matters"
— localisation : En Floride, à moins que je sois avec ma fille...
— humeur : toujours de joyeuse humeur
— coté coeur ? : en couple avec Phil
— un don ? : Etre fofolle ça compte ?
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Sujet: A reality which seems to be a dream Mar 11 Mai - 18:25 |
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A reality wich seems to be a dream Renée se battait contre le sommeil afin de rester éveillée et la monotonie du paysage résonnait comme une berceuse, encourageant ses paupières à devenir de plus en plus lourde. Avec ses dernières forces elle se gara sur le bas côté. Elle refusait de s’assoupir et se battait contre son propre corps. Elle voulait se rendre chez Charlie par respect envers son ancien mari puis atteindre Port Angeles où une chambre d’hôtel l’attendait. Elle coupa le moteur de sa voiture laissant ainsi place à un atroce silence, puis ouvrit sa boîte à gant afin de prendre une bouteille de coca-cola. Elle le sirota à plusieurs reprises, appréciant ainsi la caféine que lui procurait cette boisson. Elle savait que son effet n’était pas immédiat et qu’il serait préférable qu’elle attende. Plutôt que de rester dans sa voiture, sur ces sièges confortables où elle risquerait de s’assoupir, elle décida de se balader. Elle ouvrit et referma sa portière, en passant entre temps. Le vent frais s’était engouffré dans la voiture après avoir submergea la mûre femme. Ses cheveux étaient à présent ébouriffés. Une grande étendue s’offrait à elle faite d’un paysage naturelle. Cet endroit était beau tout en restant merveilleux. Mais pourtant elle se disait à quel point elle préférait la Floride où régnait une grande vivacité. Renée hua les différentes odeurs; mélange d’essences de pins et de sapins. Le vent soulevait avec grâce ses boucles brunes et la fraicheur qui en provenait la faisait frissonner. Cette bise caressait continuellement sa peau, tout en laissant le froid l’atteindre. Plus elle avançait plus elle sentait son énergie revenir grâce au froid mordant et à la caféine. Sa démarche était lente et elle se dirigeait en direction de la forêt. Quelques minutes passèrent avant qu’elle rentre dans dans les bois denses. Malgré cela, elle pouvait entrevoir la route si rassurante. Un bruit à peine perceptible se fit entendre. Celui-ci croissait doucement. Des bruits de sabots parvenaient à ses oreilles mais fort heureusement pas en sa direction. Renée s’empressa de sortir de la forêt de peur de croiser malencontreusement l’animal. À présent elle sentait ses forces revenir, pouvant ainsi courir au cas où elle se sentirait en danger. Mais elle pouvait en déduire que le bruit qu’il émettait restait faible. Cet à ce moment-là que Renée vit une biche sortir de derrière un pin. Celle-ci s’élança, traversant ainsi la route. Mais quand elle se trouva au milieu de la chaussée, elle chuta et se retrouva au sol où elle érafla sa belle robe brune. Du sang coula le long de son corps. Renée ferma les yeux un instant ne souhaitant pas voir la triste scène qui se déroulait sous ses yeux évitant grâce à cela de voir la douleur de l’animal. Quand elle les rouvrit, une jeune femme e tenait debout à côté de l’être. Celle-ci fixait Renée qui reconnut immédiatement la jeune Alice. Sans réfléchir, elle s’avança en direction de la belle jeune femme et de l’animal étendu au sol. Arrivée en face de la petite Cullen, elle remarqua son air perplexe et ahuri. Renée s’empressa de questionner son interlocutrice brune:
« Alice ! Que fais-tu là ? Et comment va cette biche ? Peut- on faire quelque chose pour la sauver ? »
Renée dévisageait l’animal agonisant et ne savait que faire. Elle s’accroupit auprès de la biche, inspectant ses blessures qui lui semblaient graves. Elle regarda une dernière fois Alice:
« Penses-tu qu’elle survivra ? »
Renée ne comprenait toujours pas comment Alice avait fait pour arriver aussi vite et comment se faisait-il qu’elle se trouve ici. Elle attendait ses explications avec hâte en attendant elle demeurait dans le doute et l’incertitude. Elle dévisageait les deux êtres qui se trouvaient auprès d’elle et remarqua une lueur qu’elle n’avait jamais vu dans les prunelles d'onyx de sa belle fille.
Dernière édition par Renée Dwyer le Lun 7 Juin - 20:26, édité 2 fois
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Alice Cullen
admin. can i change your future ? only if you decide it...
— localisation : Derrière toi, bouh !
— humeur : Excellente et amusée
— une citation ? : "Le seul secret que les gens gardent est celui de l'immortalité."
— coté coeur ? :
— un don ? : Je vois l'avenir de façon subjective, selon les décisions prises par le/la concerné(e).
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Sujet: Re: A reality which seems to be a dream Lun 31 Mai - 23:26 |
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Cela faisait des années qu'Alice n'avait pas chassé seule. D'ordinaire, Jasper l'accompagnait et ils terminaient sur le tapis de feuilles mortes qui parsemait sans cesse la forêt de Forks. Elle passait aussi des instants formidables avec Bella et parfois Rose, à rire de tout et de rien ou à taquiner Bella sur sa vie avec Edward. Ce dernier était un compagnon très agréable pour la petite Cullen qui adorait l'asticoter. Plus il la trouvait insupportable, mieux c'était. Emmett se révélait adorable, un peu trop exubérant, mais son passe temps favori était de tenter de la battre, ce qui était impossible et ravissait Alice. Il n'était pas rare qu'elle parte avec Carlisle et Esmé, les meilleurs parents auxquels on puisse rêver. Ensembles, ils passaient des moments formidables, truffés de discutions passionantes.
Mais les Cullen ne chassaient jamais seuls. Tous en couple, ils ne quittaient jamais l'être aimé. Pourtant, Alice était partie seule ce jour-là. Elle avait envie de réfléchir loin des sourcils fronçés d'inquiétude de sa famille. Ils se faisaient tous du soucis, à juste titre, mais elle n'aimait pas les voir ainsi. Si elle se sentait mal, cela la concernait uniquement elle, et Jasper bien entendu. Elle l'avait d'ailleurs sentit la suivre quand elle avait quitté discrètement la villa. Tout les autres étaient alors occupés : Ness et Jack s'amusaient ensemble, Edward, Bella, Rose et Emmett se taquinaient gentiment. Carlisle lui avait jeté un regard de sympathie et de compréhension avant qu'elle ne traverse la porte vitrée et ne disparaisse dans le jardin. Elle s'était enfoncée dans la forêt sans chercher à se nourir. Elle voulait oublier ce qui la tourmentait tant, courir jusqu'à la Californie si nécessaire. Elle avait pourtant bien sentit Jasper la suivre, mais n'avait pas relevé. Il était normal qu'il veuille toujours être auprès d'elle, et sa présence la rassurait un peu. Elle avait peur de ne pas être normale, d'être la seule vampire qui encaissait des douleurs, des migraines affreuses. Elle aurait aimé partir loin pour trouver quelqu'un qui lui était semblable mais elle ne pouvait pas s'en aller loin des siens. La réponse était peut-être évidente : elle ne pouvait lire les loups et les hybrides alors son pouvoir ne lui était d'aucune utilité et faisait face à un mur opaque, ce qui donnait ses migraines. Rien d'alarmant...
Non, elle n'avait pas envie de tenir encore cette discussion avec elle-même. Elle alourdissait encore et encore l'ambiance chez les Cullen et cela ne lui plaisait pas. Chacun était heureux maintenant, elle devrait faire face seule. Comme en écho à ses pensées, elle accéléra jusqu'à devenir une silouhette floue dans la brume de la fin d'après midi. Jasper la rattrapait, malgré la vitesse et ils se dirigeaient tout droit vers l'Alaska. Virant au sud au dernier moment, elle passa devant son mari telle une flèche en éclatant joyeusement de rire. La main striée de cicatrices de Jasper ne fit que frôler la sienne, contact doux et apaisant. Alice avait retrouvé son caractère compliqué et espiègle. Ravie, elle attrapa la main de son mari qui la porta dans ses bras, ignorant ses cris faussement indignés. Pour des bonheurs simples comme ceux-là, Alice était prête à tout. Elle oubliait tout doute, toute inquiétude et ne pensait pour une fois qu'à vivre, si l'on pouvait encore parler de vie. Si seulement son cœur pouvait battre à nouveau, tout serait parfait. Mais elle ne se plaignait pas trop de l'immortalité, contrairement à Rose. Elle possédait tout et le temps adéquat pour en profiter, que demander de plus ? Grâce à Carlisle, elle avait eu la chance de pouvoir s'amender, d'être un peu plus normale. Ce mode de vie comportait plus d'avantages que d'inconvenients, et la privation était supportable.
Les lèvres de Jasper sur les siennes rompit ses pensées et elle s'écarta... Pour mieux le retrouver. Ils étaient en symbiose, en parfait accord avec la nature. Le bois était devenu silencieux, conscient des deux prédateurs qui ne s'occupaient pas de lui pour l'instant. Chacun de leur mouvement était silencieux et parfaitement adapté au corps de l'autre. Les moments comme ceux-là s'étaient multipliés depuis un an, mais ils faisaient toujours en sorte qu'ils soient rares pour en apprécier l'exclusivité et la douceur. Alice ne compta plus, ne pensa plus qu'à Jasper contre elle. Elle se sentit à peine basculer dans les feuilles mortes avec tendresse, seul comptait cet instant. Au diable les questions, les Volturi et les peurs, au diable les autres et ce monde, il était son seul univers.
Elle n'aurait du dire combien dura ce moment, peu lui importait. Mais ils savaient s'arrêter, contrairement à Rosalie et Emmett. De plus, ses besoins naturels la rattrapaient : elle avait terriblement besoin de chasser. Ayant l'habitude de chasser souvnt et régulièrement, elle avait peur de ce qui pouvait se passer si elle rencontrait un humain. S'abreuver devenait donc une priorité. Elle ne voulait pas voir le regard peiné de Carlisle, ni même l'imaginer, si il savait qu'elle avait succombé il ne lui ferait aucun reproche mais sa déception serait pire que des cris, et Alice ne pouvait se résoudre à cela. Elle aimait trop sa famille adoptive pour enfreindre des règles qu'elle appréciait en plus. Donc il lui était indispensable de chasser maintenant. Jasper l'avait bien compris et il se leva en même temps qu'elle et la suivit sans un mot, main dans la main. Ils coururent plutôt doucement - à une échelle vampirique - en direction de Forks. Les bois prenaient une allure plus printanière au fur et à mesure qu'ils atteignaient le "sud" et les animaux abondaient. Ils avaient quasiment atteint la route menant à Port Angeles quand Alice se décida à tuer une biche appétissante pour se repaitre de son sang. Jasper avait fait de même avec un mâle plus imposant. Se concentrant sur ses propres mouvements, bien que cela lui fut inutile, elle prit son élan et sauta, furive, sur le cou de la biche et le lui brisa en pleine course. Mort rapide et sans douleur. L'animal glissa en direction de la nationale bien plus loin qu'elle ne l'avait prévu, emporté par la force de la jeune femme. Elle s'appretait à aller la mordre quand une odeur ennivrante, inhabituelle, envahit l'air. Elle sentait des veines remplies d'un délicieux liquide vital palpiter à quelques mètres de là. Un feu s'alluma dans ses prunelles noires tandis que du venin afluait sans sa gorge, sans pour autant en appaiser la brulure. Cette douleur... Elle la connaissait si bien, elle était capable d'y faire face. Pourtant, cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas tué pour se nourir, et la faim - la soif plutôt - la poussait à attaquer l'humain qui se trouvait là.
Elle devait se concentrer, penser à autre chose. Aux progrès de Bella à laisser Jacob embrasser Nessie par exemple, bien que cela fut répugnant. Mais l'odeur l'attirait trop, et Jasper ne pouvait l'aider car il en souffrait autant qu'elle. Et ce fumet ne pouvait signifier qu'une chose, elle l'avait senti un an plus tôt et très récemment : la même odeur que celle de Bella autrefois, ou presque : Renée, la mère de cette dernière. Pire qu'une catastrophe. Que faisait-elle ici ? N'avait-elle pas conscience de risquer sa vie ? Si Alice se montrait à elle, elle prenait de gros risques. Car l'humaine n'était pas idiote, loin de là et elle se poserait des questions trop dangereuses... Elle n'avait pas tellement le choix. Elle sortit alors des bois et s'approcha de la biche. Sans la protection de l'ombre des arbres, le soleil pouvait la trahir à tout moment mais cela lui importait moins que le sang qui s'écoulait des blessures fatales de l'animal. Mais il était bien moins bon que celui de la femme tout à côté... Pour ne pas regretter un geste plus tard, elle répondit à Renée, plissant volontairement sa première question :
« Oh bonjour Renée ! Vous allez bien ? Je pense que l'on ne peux plus rien faire pour cette pauvre biche, elle a traversé à une vitesse effarante et a dû s'écorcher et se briser le cou... Je suis désolée. »
Elle recula un peu, se mettant à l'écart des deux sources de sa faim encore plus soutenue. La voiture de Renée était garée non loin et Jasper la regardait avec inquiétude derrière les premiers arbres, ne sachant s'il devait intervenir. Elle lui fit signe que non, inutile d'intriguer la pauvre femme plus que nécessaire. Elle proposa alors une solution provisoire qui l'arrangerait bien, renonçant à éteindre la flamme de sauvagerie de ses prunelles :
« Je vais l'emmener dans les sous-bois, ses congénères sauront quoi faire pour elle. Ne me suivez pas, vous avez l'air trop fatiguée pour grimper cette pente avec une biche en plus. »
Fort heureusement, elle avait mis ce un jean ce jour-là, chose rare et bien que sa tunique soit en soie maculée de terre, elle pouvait encore prétendre faire une randonnée avec Jaz. Elle accéléra quand elle se sut hors de vision de Renés et s'empressa de planter ses canines dans le cou encore chaud de l'animal. Le sang coula dans si gorge, chaud et salvateur. Jasper s'approcha, inquiet :
« Ne t'inquiète pas, je prétendrait faire une randonnée et tu viendras si tu le juge nécessaire. Je vais mieux, je ne lui ferait pas de mal. »
Sans lui laisser le temps de répondre, elle retourna d'un pas aérien vers Renée en espérant qu'elle ne remarque pas la couleur légèrement plus claire de ses prunelles.
« Je l'ai laissée dans une clairière toute proche, elle y sera mieux que dans un cimetière. Mais dites-moi, que faites vous ici ? »
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