Charlotte E. Caldin
"A Cry For Help In A World Gone Mad"
— localisation : Là où le sang coule à flots.
— humeur : Instable...
— un don ? : UNDERCO
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Sujet: Charlotte's Topic || Venez faire couler le sang à mes côtés Lun 26 Juil - 15:26 |
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présentation
CHARLOTTE EMMA CALDIN Vampire nouveau-né de 16 ans, Célibataire, Vampire "carnivore" , Sincère • Impitoyable • Intelligente • Impatiente • Déterminée • Insolente • Impétueuse...Charlotte n'a aucune idée de ce qui lui arrive. N'ayant jamais été confrontée à des vampires avant sa transformation, elle a du mal à s'habituer à son nouveau mode de vie. Elle est guidée par sa soif insatiable et ne possède que très peu d'autres occupations. L'une des caractéristiques de la jeune fille, est qu'elle se souvient encore et avec une précision étonnante de son passé. Ces souvenirs sont probablement dut au fait que ce dernier ai été très difficile. Elle a développé un don hors du commun, qui lui permet de se défendre. Charlotte est sincère, déterminée et d'une intelligence remarquable. Mais étant donné son passé difficile, elle a développé des traits de caractères singuliers. Elle doit bien admettre qu'aujourd'hui elle se montre imprévisible, impitoyable et parfois même insolente ou impétueuse.
histoire
J’eus l’impression de plonger dans un abîme sans fin. La douleur se fit lancinante, insurmontable. Le feu en moi me consumait, si violement que je ne pus retenir le cri de douleur que je refrénais. J’hurlais, tandis que la brulure me transperçait. Je me sentais si seule, à me battre alors que j’aurais probablement dut lâcher prise. Mon corps abandonné sur le sol froid et humide était agité de soubresauts. Je doutais d’ailleurs qu’il m’appartienne encore. J’étais incapable de réfléchir de tenter d’oublier la douleur, ne serait-ce que pour quelques secondes. Il me semblait que l’on m’arrachait le cœur, qu’on me réduisait en cendre. Tout étais noir autour de moi. Dans un état second, je doutais de pouvoir un jour me réveiller. La mort m’emportait sans que je sache exactement ce qui m’était arrivée. Longtemps je subissais cette douleur abominable et durant tout ce temps, mon seul espoir était de mourir… Enfin.
Alors que je n’y croyais plus, la douleur s’estompa. Allais-je enfin mourir, cette mort qui abrégerait mes souffrances ? Avant qu’elle ne m’emporte je songeais à ma vie avant que je le rencontre… Une dernière fois.
Si j’avais eus un passé qualifiable de difficile, j’eus en y songeant une bouffée de regrets. Une larme naquit au coin de mon œil, ce fut sans que je le sache, ma dernière. Je me rappelais les souvenirs plus ou moins agréables qui avaient marqué mon enfance.
Française d’origine, c’est dans une proche banlieue Parisienne, qui je vis le jour. Cependant je ne pense pas être née au bon endroit, au bon moment. En effet c’est il y a 16 ans que je naquis dans une famille nombreuse. Ma mère débordée ne me prêtait aucune attention et n’eu jamais le moindre trace d’affection à mon égard. Mon père quand à lui étais absent la majeure partie du temps. J’étais principalement considérée comme une bouche supplémentaire à nourrir que comme une enfant. J’appris à mes dépend la dureté du monde dans lequel je me trouvais. Je m’efforçais de passer inaperçue lorsque mon père était pris par de violentes crises de rage et ce fut presque avec soulagement que je constatais que sa présence chez nous étais de moins en moins fréquente. Lorsqu’un matin il disparut pour ne plus jamais revenir, je fus heureuse comme jamais. Mon bonheur fut malgré tout de courte durée, lorsque je constatais que la défection de mon père avait fait sombrer ma mère dans une étrange et profonde mélancolie. Mais une fois encore le pire restait à venir. Peu de temps avant mon dixième anniversaire ma mère périt dans un accident de voiture qui condamna également mes deux plus jeunes sœurs. Nous fûmes placés, moi même et les quelques bribes restantes de ma grande fratrie dans une sorte de pension, davantage semblable à un orphelinat, en centre-ville. Les recherches concernant mon géniteur, s’étaient révélées infructueuses.
Mon enfance difficile me permis d’appréhender avec une grande vivacité d’esprit le monde qui m’entourait. Comprenant aisément que rien ne me serait accordé sans efforts, je travaillais sans relâche. Je devins une élève brillante dotée d’une grande intelligence. Je réalisais un parcours scolaire impressionnant. Mes professeurs étaient fiers de moi et je ne pouvais m’empêcher de songer à l’avenir lumineux et rempli de promesses qui s’ouvrait devant moi. Je réalisais que les difficultés que j’avais affrontées allaient me permettre de vivre une autre vie, une vie dont le quotidien ne se résumerait pas à un enchaînement de catastrophes. J’allais devenir celle qu’enfant de rêvais d’être !
Mes projets et espérances furent malgré tout réduits à néant en un temps record. Alors que je pensais avoir enfin quitté l’enfer de mon enfance, ma vie subit un tournant décisif. Comment savoir qu’une promenade sans intérêt allait changer le cours de mon existence.
J’avais quitté le lycée plus tard ce soir là. Je devais terminer un exposé et n’avais aucune envie de rentrer immédiatement. Nous étions en plein mois de janvier, et la nuit tombait progressivement, tandis que Paris s’illuminait peu à peu. Je longeais la Seine, laissant mon regard divaguer sur les vaguelettes sombres. J'avais célébré mon anniversaire il y a peu, bien que célébré soit un bien grand mot. Je venais en tout cas d'avoir seize ans. Mes pensées s'attardèrent sur cette journée qui n'avait en rien différée des autres et une bouffée de tristesse inévitable, avait suivit ces sombres réflexions. Je remontais mon écharpe de laine sur mon visage, le froid déjà mordant, ayant étant accentué par l’apparition d’une bise glaciale. Les rues étaient quasiment désertes, le froid ayant incité les gens à se mettre à l’abri. Je déambulais pensivement dans les ruelles, sans prêter attention à la direction que j’empruntais, si bien que je me rendis compte au bout d’un certain temps que j’étais perdue.
Les rues vides et froides me paraissaient soudain bien effrayantes. Je cherchais quelqu’un a qui demander mon chemin lorsque je le vit. Il était là dans l’ombre d’une bâtisse imposante. Lorsque mes yeux se posèrent sur lui, je ne parvins pas à m’en détacher. Son visage angélique me laissa bouche bée. Ses cheveux soyeux tombaient en boucles régulières et délicates, me cachant son regard, ce que je regrettais. Son visage fin me paraissait particulièrement pâle, j’attribuais cependant cette pâleur inhabituelle à l’obscurité qui s’installait. Ses traits bien dessinés m’impressionnèrent. J’étais loin de me douter qu’une telle beauté pouvait exister. Alors que je m’étais immobilisée au milieu de la rue, hypnotisée par la prestance de l’inconnu, il leva la tête et me fixa. J’ouvris alors la bouche, incapable malgré tout de prononcer le moindre mot. La stupeur m’avait figée, à la vue de ses prunelles… Rouges sang.
La suite se passa si rapidement que je n’eus pas le temps d‘esquisser le moindre mouvement. Il avait déjà fondu sur moi. Je retins ma respiration. Il était si près de moi. Sa voix claire sonna magnifiquement, l’instant aurait été parfait si les paroles qu’il avait prononcées ne m’avaient pas glacé d’effroi.
« Tu m’as l’air si appétissante ! » susurra t-il à mon oreille de sa voix envoûtante.
Je compris à l’instant on il se pencha pour me mordre ce qu’il était. Je ne tenta pas de m’enfuir, savourant les derniers instant de ma vie aux côtés de cette créature divine. Drôle de façon d’envisager la mort…
Suite à la morsure du vampire, le cauchemar, mon cauchemar, débuta je fus à peine consciente qu’il me volait ma vie, buvait mon sang. J’étais si proche de la mort, que j’entendis à peine la voix envoutante qui s’élevait, un peu plus loin.
« Viens, nous devons partir ! »
Il me lâcha et s’enfuit. Le calvers débuta.
La douleur s’estompa progressivement et je fermais les yeux. Mon cœur cessa de battre. Je pensais que tout était fini. Je me trompais.
A ma grande surprise, lorsque j’ouvris les yeux. J’étais toujours dans cette ruelle, étendue sur le bitume humide. Je me mis à inspecter ma peau d’une pâleur étrange. Je me levais sur mes jambes si rapidement que cela m’effraya. J’observais le paysage, voir ces ruelles avec une telle précision me perturba. Rien de comparable néanmoins avec la douleur insupportable dans ma gorge. J’inspirais une goulée d’air. Le bouquet de senteur qui s’offrit à moi m’étonna. Un arôme particulier retint mon attention, déclenchant en moi une douleur nouvelle, j’avais soif. Une soif étrange. Je suivis la source de ce parfum et il s’avéra qu’il s’agissait d’un jeune homme, étudiant sans doute. Se fut sans difficultés que je m’approchais de lui, d’une démarche gracieuse que je ne me connaissais pas. Il parut tout d’abord subjugué comme hypnotisé par mon apparition. Ce qui ne manqua pas de m’étonner. Un deuxième sentiment, de la frayeur se lut dans ses prunelles lorsqu’elles croisèrent les miennes. Sans réfléchir, c’est naturellement que je plongeais vers son cou tiède. Le fumet qu’il dégageait emplit mes narines. Je m’abreuvais de son sang au goût exquis. Le liquide chaud qui coulait dans ma gorge apaisa un peu la sensation douloureuse. Je le vidais de son liquide vital en temps record, ne me sentant malgré tout pas entièrement rassasié.
C’est ainsi que j’enchainait les meurtres, sans même y réfléchir. La douleur dans ma gorge étant ma principale préoccupation. C’est un jour où je me vis dans la vitrine d’une échoppe, que la douloureuse vérité s’imposa à moi. Un certain instinct de préservation m’incita à éviter les meurtres en public. Ma soif reprenait cependant systématiquement le dessus. Je n’avais en aucun cas, conscience des conséquences de mes actes. Je tuais sans m’en rendre compte. Un sentiment de solitude profond restait malgré tout. Je n’avais plus de famille et ce sentiment prédominant m’envahissait chaque jour un peu plus. Je me rendis compte que j’étais également seule avec ma famille. Une solitude parmi les autres est cependant, toujours plus facile à aborder que ce que je vivais actuellement. Ce sentiment dévastateur qui m’emplissait de chagrin et faisait naître en moi une haine et un dégout grandissants. Pourquoi tout le monde m’avait toujours tourné le dos !? On m’avait tant de fois faite du mal… C’était mon tour à présent ! Je tuais sans même m'en rendre compte. Evidemment... Je ne savais rien des Volturi.
les recherches
Je recherche à peu près de tout, alors n'hésitez pas à proposer ! Je souhaite cependant des liens un minimum originaux, pouvant déboucher sur des rps intéressants. (Je n'accepte pas plus de deux rps à la fois.)
Dernière édition par Charlotte E. Caldin le Lun 26 Juil - 16:25, édité 1 fois
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